Ce spectacle joué 92 fois n'est plus disponible depuis le décès de Jean L'ANSELME le 30 décembre 2011 à la veille de ses 92 ans.
L'Anselme à tous vents" (pour tous publics ) est un spectacle original mêlant chanson française et café-théâtre humoristique. A partir du recueil "Le ris de veau" Martine Caplanne et Métélok ont imaginé un échange verbal entre l'auteur et son oeuvre. Les réflexions sur la vie en général et l'écriture sont celles que le poète Jean L'Anselme a formulées dans son livre. Son humour lucide et décapant n'est jamais méchant. Ses calembours cachent toujours un deuxième degré dévoilant, si besoin était, sa très grande culture. Le dialogue est ponctué de douze poèmes mis en chansons et interprètes par Martine et de textes dits.
Parmi les très nombreux articles élogieux parus dans la presse au fil des ans, en voici deux en souvenir...
Le duo CAPLANNE ET MÉTÉLOK
: Des calembours à la pelle.
C'était le dernier "Chantez Guinguettes" de la saison 2002 et ce fut un régal de jeux de mots. Les deux complices ont fait pleurer de bonheur les spectateurs de la Maison de la Vie Rurale
dans une bergerie comble.
Antoine Hériteau, le régisseur de la Maison de la Vie Rurale, présente l'endroit et les artistes. Son entrée en matière, très drôle, présume d'un spectacle de haute volée.
"L'Anselme à tous vents" est un spectacle de poésie. C'est décapant et légèrement insolent. Les jeux de mots se suivent, s'emmêlent, s'entrechoquent. L'écriture est sûre, la voix de Martine Caplanne, rauque
et belle, joue avec les contes de Métélok qui s'identifie à Jean L'Anselme. Les contes sont parfois féroces mais justes. Les deux acteurs s'amusent avec les textes comme les enfants jouent aux billes.
La programmation 2002
a été parfaite. Il faudra prendre des risques pour faire aussi bien l'année prochaine.
Ouest France 24 septembre 2002
A LA SALLE FRANCIS PLANTÉ
"L'Anselme à tous vents !" le spectacle présenté mercredi soir à la salle Francis Planté avait tout pour séduire le public. Les textes
de Jean L'Anselme sont faits pour être joués. Martine Caplanne et Métélok se sont pris à ce jeu en respectant l'esprit à la lettre. Mis en chansons et en scène les textes du poète ont révélé
toutes leurs saveurs et leur humour, leur pertinence et leur impertinence. "C'est encore dans le fumier qu'on trouve les plus beaux vers !" a écrit le poète qui fut directeur de la revue Peuple et Poésie.
Martine Caplanne et Métélok
ont suivi L'Anselme dans sa fuite de l'intellectualisme retour vers le simple plaisir de notre langue, le calembour à deux balles, le vers qui fait mouche, la bonne humeur, la richesse du quotidien et de l'ordinaire, l'acidité joueuse, le coup
de gueule facile, l'allant caustique...
Jouant avec modestie la carte du café-théâtre, ce "L' Anselme à tous vents !" pouvait facilement enrhumer les chagrins. Ce fut à coup sûr un des meilleurs moments de ces "saisons".
La république des Pyrénées. Orthez. 27 janvier 2001